samedi

Les Trouble-Fête s'installe au Théâtre de l'Orme à Paris début juillet...

Nous aurons très bientôt le plaisir de poser pour quelques jours nos valises au Théâtre de l'Orme à Paris pour une reprise du spectacle.

Le Samedi 9 juillet à 21h 
Le Dimanche 10 juillet à 16h 
Le Mardi 12 juillet à 21h 

Théâtre de l'Orme - 16 rue de l'Orme - 75019 PARIS  - Métro : Télégraphe

Renseignements et réservations : spectacle.lafigure@yahoo.fr ou 06 89 32 37 95


Venez découvrir le spectacle adapté à ce petit théâtre plein de charme niché dans une cour d'immeuble du 19ème.

Merci !

Merci à celles et ceux qui sont venus assister aux premiers pas du spectacle "Les Trouble-Fête" . Merci aussi pour l'accueil chaleureux qui lui a été réservé. Vos retours sont précieux. Nous repartons au travail pour que Les Trouble-Fête poursuivent leur route !
 
 
 

dimanche

DU 11 au 14 MAI 2011 à 20H

Le Théâtre de La Jonquière et Le Collectif La Figure présentent

LES TROUBLE-FÊTE

Du mercredi 11 au Samedi 14 mai 2011 à 20h.

Au Théâtre de La Jonquière à Paris



Texte de Jérémy Poulard
Mise en scène de Jérémy Poulard et Roxane Von Allmen Lheureux
Avec Sophie Neuman et Jean Christopher Barro
Costumes : Sophie Ployart

Réservations : 06 89 32 37 95 ou spectacle.lafigure@yahoo.fr

Théâtre de la Jonquière : 88 rue de La Jonquière 75017 Paris. Métro : Porte de Clichy ou Guy Moquet.


Avec le soutien de l'association "combien de fois la lune"

Présentation



Les « trouble-fête » présente et conte l’histoire de deux « sans toit ». Une femme, un homme. 

Compagnons d’infortunes, réunis par la dureté aux visages multiples, Elsa et Buto cherchent à vivre. Vivre un peu plus que vivre tout court. Plus encore que survivre.
Ils aspirent à exister. Ils partagent heures et journées et inventent peu à peu des espaces dans lesquels faire pousser une sorte de vie.
Une vie qu’ils aimeraient…Pourquoi pas ?

Elsa est une jeune femme « tombée » récemment du monde ordinaire, savamment orchestré. Elle a rencontré Buto dans la rue. Il l’y a accueilli. Elle prend avec elle la fragilité tout aussi immense que l’exigence solide de cet homme. A son tour elle le recueille, chaque jour. En lui permettant de tenir, elle tient.
Buto, lui, s’adapte depuis longtemps déjà aux conditions du dehors. En ruptures multiples avec les choses du monde ordinaire, il érige chaque jour, face aux passants, son corps d’acteur qui déclame un rapport survolté à la société. Il a pris sous son aile Elsa, celle qui veille sur lui.

Elsa et Buto
Ils parcourent ensemble ce chemin bordé de rues étranges. Sombres ou lumineuses, étroites ou vastes, abritées ou non.
Ils sont bousculés. Ils traversent quelques rêveries, projettent leurs silhouettes de villa-cabanes en palais magnifiques. Chaque jour, elle s’adresse à Buto, il s’adresse à Elsa.

Eux aussi bousculent le monde.


Buto - On peut stocker nos affaires quand il pleut. Tout rentre sous le petit préau. Je pensais même nous trouver une sorte de baignoire. ça serait très chic, on pourrait l’utiliser comme lieu de détente, comme un petit salon intime. Il y aurait la baignoire sur mer et la baignoire en cale sèche. Et le voyage serait différent avec ou sans eau. Cette fois Elsa on va avoir une vraie place. Un lieu avec des objets qui nous plaisent et qu'on aime.
Elsa - Oui mais pas trop.
Buto - Pas trop ?
Elsa - Pas trop d'objets 
Buto - Non bien sûr pas trop d'objet, on n'installe pas une maison bourgeoise.
Elsa – Nous nous faisons une villa-cabane.
Buto - C'est ça. C'est une villa-cabane



Au fur et à mesure du temps, la vie de chacun d’eux passe par celle de l’autre.
Leur existence va finalement passer par l’autre. Elle poussera par là.  Grandir ensemble.
Les compagnons d’infortunes se « choisissent » alors encore et vont jusqu’à imaginer ensemble des formes d’existence.
C’est ensemble qu’ils inventeront quotidiennement. Leur univers est fait de leurs propres décalages et de ce que l’extérieur orchestre. Tous les signes de ce monde, qu’ils reçoivent et transforment.

Ils parviennent à créer leur danse, la danse qu’ils veulent porter aux yeux du monde. Ce monde fait d’eux-mêmes et des autres, des spectateurs de la rue, des acteurs de la ville qui fourmille à côté. Tout prêt.

Elsa (fixant le trottoir en face d’eux) - Ce mec est vraiment spécial... il fait toujours des allers- retours complètement absurdes.
Buto - Ils sont absurdes parce que tu ne les comprends pas, belle nigaude ! Pour lui qui les comprend ils n'ont rien d'absurdes. Comment veux tu connaître le sens des allers et venus d'un type quand tu ne le vois que sortir de son immeuble ?